La pensée n'est que flux inintérrompu d'idées. Certaines aléatoires, certaines en lien avec les précédentes, certaines liées aux sens, d'autres liées a d'autres.
Ce qui rend la machine de pensée humaine extremement performante, et qui donne lieu a notre conscience, c'est justement que ces idées s'entremèlent et se discutent, elles se distinguent.
Ce torrent de contenu, d'informations, d'émotions, ou au plus souvent de "sensations", non pas au sens de ce qui relève de la phénoménologie, mais bien des sensations mentales. Lorsqu;on a quelquechose sur le bout de la langue, lorsqu'on a un effet de deja vu, toutes des idées plus ou moins nuageues qui s'entremèlent dans un concert.
La reflexivité de ses idées, et le fait que les idées se succèdent souvent et se construisent sur les précédentes permet de penser le soi, car in-fine on pense, non pas a la pensée précédente, mais au fait qu'on l'a pensé.
Dès lors l'on peut concevoir la pensée comme activité, car ses "sensations" mentales sont comme leur nom lindique, sensibles, et donc donnent lieu a des nouvelles pensée qui traitent de celles cis.
La grande force du psyché humain réside aussi dans la capacité a concentrer une "attention" (qui n'est autre qu'un fil parallèl de pensées qui ne contient que la chronologie de nos pensées) sur une ou plusieurs pensées au particulier. Ceci permet de cerner dans ce tumulte quel est le "choix" de l'individu. Nous savons bien que nous ne sommes point maitres de nous mêmes, car nous ne pouvons ne pas penser a une chose. (En effet l'acte même de formuler ce projet entraine necessairement que cette pensée soit présente dans cette formulation). Les problèmes de récursion qui nous passionnent comme le fait d'éssayer de penser a rien, qui nous fait penser a penser a rien, qui nous fait penser a penser a penser a rien, et ainsi de suite montre bien que la pensée n'est pas organisée, et n'a pas de hierarchie. Au contraire toutes les idées (y compris celles qu/on associe avec le "nous" c.a.d. le decideur du cerveau) sont dans un même récipeint et toutes s'entremèlent.
La génération aléatoire est toute aussi importante, pour la créativité. Trop d'elle et nous ne sommes pas capables de rester concentrés (car la concentration n'est autre que la préservation d'un fil de pensée, or si celui ci est interrompu par des idées aléatoires trop souvent il deviens impossible de suivre ce fil); pas assez et nous tombons dans une récursion infinie de déterminisme pur, chaque pensée nécéssairement produite par la précédente, en ce, cet part d'aléatorie permet aussi la liberté de conscience.
Mais cette machine a penser, bien que nous n'en ayons pas toujours l'impression, est dépendente du passé et de l'environnement physique. Fatigue, malnutriotion etc sont assez pour baisser notre capacité a penser, mais les habitudes, sont elles mêmes que des changements de paramètres de cerveau. En effet la machine a créastion d'idées se forme sur ce qui précède mais aussi génère par habitude, d'ou les pensée récurrentes, et l'habitude de pensée peut être entrainée, en chosissant de souvent penser a une chose elle peut devenir un automatisme>
Mais que dire du langage dans tout ça? Pour moi il est nécéssaire a la complexité et l'étendue qu'a notre pensée. Le langage, permet de transofrmer ces nuages nébuleux, ces sensations, en idées concrètes, en assemblages, logiques, ordonnés syntactiquement. Même si l'idée même d'un mot est construite par réutilisation répétée jusqu'a avoir une "sensation" de ce mot, le langage permet de codifier ces sensations, et ainsi d'essayer d'exprimer des nouvelles sensations a partir des précédentes. Ainsi il permet la construction, la logique, et l'explication. Cet outil n'est pas toujours parfait, en effet on peine a expliquer certaines deces sensations, et l'homme a crée de nombreuses variétés d'art qui ont toutes vocation de près ou de loin a communiquer ces choses là. Mais c'est ici aussi que le langage est important, car il permet a ces machines a pensées d'intéragir avec d'autres. Lorsqu'on parle de conscience collective le terme est assez bien chosis. Car meme en nous nous ne sommes pas un, mais une concertation incessante ou un, par hasard, ou par circonstances, deviens le "chef" des autres pensées.